Dans le Maroc de 1996, qui n’a fait que se consolider, les individus/citoyens sont mus par des intérêts personnels. Ce qui les engloutit dans la recherche constante et marginale du gain rapide et sans efforts. Ce qui aliène leur propension à la communauté de destin, ou plutôt toute propension communautaire.
Cette subjugation du profit rapide est le résultat d’une série de facteurs liant le politique défaillant au social démissionnaire, en passant par la lutte de clans et d’intérêts catégoriels.
Le Maroc du 3è millénaire, tel qu’il s’annonçait en cette phase historique du Maroc moderne, semble imperceptible, tant le futur est inintelligible, le bien-être collectif inscrit à l’ordre de l’illusion et le respect des valeurs démocratiques une chimère pour gente bien inspirée…